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#Alternance

50 ans

L’institut des Métiers
Plus qu’une formation, une ambition

Incubateur de talents depuis

1972

Septembre 1972 :

Des locaux tout neufs, des salles à demi équipées, une cinquantaine d’enseignants prêts à essuyer les plâtres. Quatre mois de stage ont transformé de solides techniciens, fraîchement débauchés de l’entreprise, en pédagogues. S’y ajoutent quelques profs de français ou maths à peine sortis de leurs études. Trois secteurs de formation : alimentation, commerce, mécanique. Un directeur et deux adjoints. Le Centre de formation professionnelle et permanente ne s’appelle pas encore l’Institut des Métiers, mais il est déjà sis rue du Château des Vergnes. Il s’apprête à accueillir sa toute première promotion d’apprentis… sans trop savoir combien seront au rendez-vous.

Cinquante ans séparent ces deux épisodes. Cinquante ans qui ont vu grandir et s’épanouir le CFPP devenu Institut des Métiers. Durant ce demi-siècle, l’établissement a assisté à une métamorphose de l’image et de la popularité de l’apprentissage. Cet anniversaire est l’occasion d’ouvrir grand l’album des souvenirs pour raconter son histoire : avec des étapes importantes, une évolution, des épisodes marquants. Mais aussi avec des traits persistants, qui ancrent l’Institut – ou plus familièrement l’IDM – dans des valeurs et dans une dynamique qui sont sa marque de fabrique. Cette continuité le prouve : son histoire ne s’écrit pas seulement au passé, mais aussi au présent et bien sûr au futur.C’est pourquoi ce recueil n’est pas seulement un album de souvenirs, mais surtout une évocation de l’incroyable richesse de cette aventure humaine, à travers quelques épisodes, témoignages, récits et morceaux choisis, mais qui auraient pu se démultiplier presque à l’infini…

Septembre 2022 :

Près de deux mille apprentis font leur rentrée à l’Institut des Métiers. Des tout jeunes qui entament leur CAP jusqu’aux plus grands, en licence de conseiller commercial. Les futurs carrossiers, cuisiniers ou encore prothésistes dentaires vont se répartir progressivement dans les ateliers. Côté coiffure ou esthétique, c’est – encore aujourd’hui ! – le royaume des filles. Mais ne soyez pas surpris d’en trouver aussi dans le labo de boucherie. 160 personnes pour les encadrer. Ça se passe toujours rue du Château des Vergnes, sauf les apprentis opérateurs et techniciens de scierie et une partie des futurs mécaniciens et boulangers, formés à Ambert.


En cette cinquante et unième rentrée, l’Institut propose plus de soixante-dix formations réparties en six secteurs d’activité : vente et commerce, soins et services à la personne, métiers de bouche, hôtellerie-restauration, automobile, métiers du bois. Ajoutons les formations pour adultes, qui ont leur propre organisation. En parcourant les 15 000 m² de locaux, on croisera les laboratoires techniques et les salles de cours, 17 salles informatiques, des ateliers, des boutiques factices, un restaurant d’application… Des bureaux, faute de place, ont dû s’exiler à quelques encablures de là. Ils accueillent un pôle développement où onze personnes travaillent, entre autres, à la relation avec les entreprises et à la communication de l’établissement, mais également le pôle comptabilité et ressources humaines. Après la coupure de l’été, la grande cité auvergnate de l’apprentissage se remet en route..